cristal-arturbain

Vernissage de la fresque réalisée par GLC, Gabri le cabri, et ONEA,

au Théâtre de Verre, à partir de 15h

GLC, je le connais par ses collages et parfois ses pochoir directement sur le mur de main de fatma, très décorée et figurées.

 un peu plus sur GLC, grâce à Hélène Pelgrims, de Canal Street : http://canalstreet.canalplus.fr/tendances/arts-de-rue/agenda-arts-de-rue-avec-alexone-liard-demuth-glc-pablo-cots-keag-sore-et-basquiat

il fait partie de plusieurs crew, du S/75 (paris sous lessticks, avec Akso), du ALT.

Théâtre de Verre, 17 rue de la Chapelle P18

Expo collective, A l'arrache

 du 1er au 24 juillet 2010

avec Alexöne, Arnaud Liard et J. G. Demuth.

A partir du 1er juillet 2010, performance in situ et quotidienne d'Alexöne (que l'on a vu récemment à la galerie Issue, dont le nouveau vernissage a lieu aujourd'hui 2 juillet 2010, avec l'expo d'un studio de graphisme) sur les peintures d'Arnaud Liard et sur les murs de la galerie.

A partir du 8 juillet 2010, performances de Demuth.

La Place forte, 8 passage des gravilliers, P3

M-S 16-20h

le festival Paris Hip Hop 2010 se déroule depuis le 22 juin jusqu'au 4 juillet 2010

un état des lieux des spot de graph et des expos à l'occasion du festival :

expo ART FMR, de Marko93, grappheur, light painter etc jusqu'au 4 juillet 2010

Point Ephémère, quai de valmy  M° Jaures (ou Stalingrad un peu plus loin)

Graph au 104, par maquis-Art et Hip Hop Citoyens : avec les grappheurs new yorkais PARTONE et SONIC, britaznniques MENT et BIG, mais aussi KAYONE, BANGA, BEARZ, IOYE, FAST, NEM

réalisation d'une fresque sur le thème de la dignité, en partenariat avec AMNESTY INTERNATIONAL, découpée en 10 peintures et mise en vente ensuite, et de peintures individuelles, dans le jardin de la nef du 104

exposition de tableaux conservés dans le Fond Municipal d'Art Contemporain de la Ville de Paris, avec JONONE, SPEDDY GRAPHITO, EPSYLON POINT, de tableaux réalisés lors de précédentes éditions de Paris Hip Hop, par ECRAZ, ACRE etc, et différents tableaux de différents collections.

 le 104, 104 rue d'Aubervillier P 19 M° CRimée / Stalingrad

puis le dimanche 4 juillet 2010, clôture du festival, 14h-20h30 :

danse, consert, graffiti et DJ

mise en place de l'installation de Sore et Keag (Pimp My Bitch), Amok, Monst, Junky, Bearz, à voir jusqu'au 10 juillet 2010.

Maison des Métallos, 94 rue jean-pierre timbaud P11 M° Parmentier / Couronnes

plus d'infos sur http://paris-hiphop.com/agenda/culture/u/expo-et-performance-graff-au-104-2010-06-29

Depuis un an, la place Stravinsky est devenu un lieu très actif de l'art urbain du centre de Paris, avec les collages d'artistes urbains et le collage régulier d'Urbanhearts.

Mais, le juin 2010, le mur a été complétement nettoyé. Une page se tourne.

Flashback sur un an d'art urbain sur la place Stravinsky.

Le 17 juillet 2009 

Photos prises le 17 juillet 2009

Sur une cheminée, devant le mur de fond : Collage de Skull : un oeil à demi-ouvert, avec 2 trous pour le nez et 3 excroissances allongées en-dessous façon poulpe, peau orange et oeil jaunâtre clair (rapellant les vieux journaux usés et jaunis par le soleil).

Inscription en majuscules, jaune clair, comme l'oeil, sur la paupière supérieure :

BEWARE / 2012

De quoi devons-nous avoir peur? la présidentielle? la prédiction maya?

 Mur de fond de la place, extrémité gauche :

tag noir, Arite

2 tag noir, l'un au tracé plus fin que l'autre

visage à tête carrée et yeux ronds regardant en l'air

par-dessus le visage noir, le tag rose en grande dimension, DOCTEUR / PEPPER

 Puis : graph blanc de très grande dimension, on pourrais y voir un visage de singe?

tag noir, au tracé plus diffus : HORFE, souligné

 Devant le centre Pompidou : un coeur rose peint au pochoir, sur le sol

Le 8 novembre 2009

sur la moitié droite du mur : deux autres tag de grande dimension, noir, au tracé plus diffus en haut qu'en bas (la limite du bras et de la bombe), lettres rondes, imbriquées, le C avec des yeux, avec une protubérence dans laquelle est inscrit 08 : corie corie 

 Collage PQ, à fond vert, motif à 3 fleurs violette, blanche et jaune, le tout entouré d'un cerne noir. Signature en lettres cursives d'imprimerie noires, dans le coni inférieur droit : pq

Sous le tag HORFE, 2 collages de Chevreuil, l'un, à gauche, en pied, corps de profil tourné vers la droite, tête de face, bois déchiré sur la hauteur ; l'autre, à droite, en pied, de face, décor de lignes de points jaunes verts au pochoir sur les jambes du chevreuil, tête jusqu'au cou déchiré en hauteur en son centre, pieds déchirés.

Sur une cheminée devant le mur :

Collage de Zilda représentant un couple nu, s'enlaçant et s'embrassant. Aspect gravure ancienne sur vieux livres, sur papier jaune.

Le 8 décembre 2009 : même si les photos sont pourries, parce que prises au téélphone, la nuit, de lion avec un zoom, je les mets quand même pour montrer l'état initial des collages et parce que pour un, je n'ai que cette photo. On pourra voir des photos plus nettes et éclairée, plus loin dans l'article à d'autres jours et dans les articles suivants consacrés à la place stravinsky.

Collage de Mimi le clown priant

dans l'encadrement de la porte, un collage posé par urbanhearts, représentant une femme nue, bleue

à droite, un collage sur papier journal

 Sur la cheminée devant le mur de fond : un collage d'un animal, corps de profil, tête de face, posé par Ubranhearts

Sur le mur de fond, un collage d'un oiseau à jambes humaines, de profil tourné vers la droite.

A côté du visage carré en tag, à la place des deux collages animaux de Nice Art, 2 collages :

un Bisounours super héros, en cuissardes et longs gants rouges et body noir à ceinture jaune, en pied, de trois quarts, tenant une arme de la main gauche.

Un collage d'OZY, représentant le penseur de Rodin, à tête de Mickey, sur un fond jaune à coeurs rouges, un tampon rouge, en bas du penseur. On retrouvera un autre penseur d'OZY, quelques mois plus tard sur ce mur.

Sur une armoire électrique, devant le mur du fond, près des marches, un sticker de Salcön, au personnage indescriptible donc forcément reconnaissable et assimilable à son auteur.

Le 13 décembre 2009

Sur la cheminée, devant le mur : un collage  noir et blanc, représentant un personnage ailé, courbé, tenant un long bâton dressé, au bout duquel est planté une tête humaine. Le traitement fait très héroïc fantasy.

Puis, les photos suivantes du mur de fond, présentent les collages précédents de manière plus nette.

Entre temps, l'oiseau a perdu ses jammbes humaines.

Un nouveau collage est apparu à la suite des autres, précédemment cités, représentant une femme allongée, nue, vue de face, coiffure au carré, noir. J'adore cette peinture dans le traitement des volumes par les aplats de couleurs, les teintes, les détails en noir et rose et la lumière apportée par les traits blancs.

 Le collage de PQ se détériore.

 Le collage de l'animal a été déchiré. Il y a une version originale sur le site d'urbanhearts qui s'est chargé de le coller.Au bas de la cheminée, sur le sol grillagé, il n'y a plus que des restes du collage de Zilda.

Le 24 décembre 2009

devant l'IRCAM, sur un poteau, foetus au pochoir, blanc.

 Mur de fond

sous l'oiseau, un cochon rose, en pied, de profil tourné vers la gauche, siglé du monogramme Louis Vuitton détournée en Luis Vittao

 Près du collage, plus en hauteur, des oiseaux noirs au pochoir sur une double page de papier journal collée au mur.

 A l'extrême gauche du mur de fond, au-dessus et à droite du visage carré :

3 collages de Joconde, affublées d'oreilles de Mickey

2 collages de Nice Art, représentant des personnages mi-homme mi-animal, l'un rouge, l'autre gris.

A l'extrême droite du mur de fond, un collage de Magrela, Sola, Sinha et Zita, de Sao Paulo, Brésil

Sur une photographie imprimée, montrant des passagers d'un bus, peintures sur certainnes personnes pour créer de nouveaux personnages, un à gauche à pull jaune et tête de masque africain, à droite, à chevelure longue et bouclée, jaune et noire, peau violette de différente intensité pour faire ressortir les volumes du corps, seins nus ; à l'xtrême droite, une femme de profil, tête de face, bras allongé tenant la barre centrale du bus, longue chevelure noire, visage déformé comme les montres molles de Dali.

Nouvelle catastrophe pour les spots d’art urbains du centre de Paris : la place Michelet

Dimanche 27 juin, je fais mon tour art urbain habituel de Beaubourg, donc place Stravinsky, place Michelet, rue Quincampoix.  Photos prises le 27 juin 2010.

Toujours rien de nouveau sur le mur de fond de la place Stravinsky mais un nouveau dessin à la craie d’Helmut devant la fontaine.

Par contre, place Michelet, au loin j’aperçois à l’angle des rues aubry le boucher et quincampoix, des grand panneaux noir et blanc. Ca n’avait pas l’air de collage. Plus près, un nom de boutique de vêtement, une couronne de laurier à la Fred Perry, encerclant les initiales du magasin, LR.

Même s’il reste pour l’art urbain une large bande verticale au-dessus d’un équipement électrique et dans la continuité de la plaque de rue, les murs sont recouverts de ces plaques de plexiglas publicitaires. Un collage d’Alber reste et un autre est visible en dépassant de la plaque de gauche.

Depuis la semaine dernière où les collages précédents avaient été enlevés, 4 minuscules ont été posés, sur et sous la plaque de rue, côté rue aubry le boucher : ce sont des hommes, en pied, debout, de face ou de trois quarts, habillés en jean, t shirt et basket, avec des sacs de provisions en papier sur la tête, deux trous pour les yeux. Collages découpés selon la forme générale du corps, avec une bande de papier laissée vierge entre le bord et l’imprimé des hommes.

Deux collages sont déjà en partie déchirés…

Une nouvelle boutique s’installe dans le grand angle rue quincampoix / aubry le boucher, en prenant la place d’un resto et d’une boulangerie qui ont tenu à peine quelques mois. L’angle de la place est absorbé sous les affiches de la boutique, avant elle était animée par l’art urbain. Deux visions différentes du paysage urbain.

On verra dans les prochains mois si les artistes urbains continuent à coller et graffer sur les restes découverts de l’angle de la place et si la boutique tient le coup, avant d’enlever les panneaux et restituer cet angle aux artistes.

Faisant face au collage sur le mur de la place Michelet, Alber a posé un sticker avec le même personnage ailé faisant la moue sur le poteau d'un panneau de signalisation.