cristal-arturbain

Les Park(ing) Day arrivent en France et à Paris, après avoir essaimé dans le monde depuis San Francisco en 2005.

Se réapproprier l'espace urbain, au profit de la voiture et de l'utilisation simplement piétonnière.

Une place de parking payée pour quelques minutes, heures, voire jours. Un espace privatisé sur lequel on peut agir comme on veut, poser son hamac, faire du jardinage, créer une galerie d'art, jouer aux cartes, faire une crèche. Toutes les possibilités sont bonnes.

Une autre vision de la ville et de soi dans la ville.

L'art urbain joue sur les même codes.

QG des park(ing) Day, quai de jemmapes (canal saint martin).

 http://parkingday.org

Exposition collective en deux sessions sur le thème de la mort, à la galerie La Place Forte, passage des gravilliers, P3

2 esthétiques différentes, couleur / noir et blanc, pinceau - collage - bombe / bombe, profusion / minimalisme. 2 artistes aux oeuvres fortes à leur manière.

La peinture de Michael Barek, bariolée de couleurs, faite de coulures, de délavages, de collages, avec des personnages aux multiples contours épais et très fins, proche du graph et de l'art brut.

Le visages fantômatiques, angoissants et attirants, de Zentwo réalisé à la bombe de peinture, sur toiles blanches, aux couleurs noires, grises et blanches. Des traces pour les yeux et la bouche, fortes ou fugaces. Des ambiances très sombres comme plus lumineuses.

Une économie de moyen pour un rendu fort.

Après avoir découvert le quartier d'Alexandre Dumas, à l'occasion du vernissage de l'expo du Collectif PGC à Confluences, et y être retourné les jours suivants, j'ai réarpenté ses rues en ne me laissant guider que par les rues, les graph, les collages, les terrains en travaux.

Trajet : métros Alexandre Dumas - Buzenval.

De nombreux Zoo proj rencontrés, panorama.

Photos prises le 6 septembre 2010

Rue Alexandre Dumas, sur une façade aveugle

Un homme à tête d'aigle, posé sur le dos, de profil, en pied, cuisse ramenées contre le corps, bras droit enserrant le bas des genoux, main gauche tenant au-dessus de l'épaule gauche une bourse serrée par un cordon d'où s'échappent quand mêm des pièces de monnaie. Peinture noir et blanche.

Signature ZOO proj. en haut à gauche de la peinture.

Série de tags noirs étagés, contre les fesses et les cuisses :

INFECT / NOZEK / CREAT / SHEAK / 3FP

Graph par dessus la peinture de ZOO proj., cachant les fesses et le dos de l'homme à tête d'aigle, cette partie-là, tout simplement parce que c'st la plus basse de la peinture de ZOO proj et que le grappheur s'est posé sur le toit de l'immeuble  jouxte la façade aveugle.

Lettrage complexe, lettres tordues avec impression 3D en blanc ; couleurs bleu clair, marron clair, jaune moutarde, violet, gris.

Rue de Buzenval, entre les rues de Terre Neuve et de Bourges, sur une parcelle en friche :

Homme, en pied, de face, accroupi, pieds rapprochés, cuisses écartées, tête cylindrique piquetée, un peu comme un seau à l'aspect de dé à coudre, habillé d'un short court. Main gauche tenant près de la tête un briquet allumé, bras droit posé sur la cuisse droite.

Peinture jaune à contour noir.

 Face à la fresque de ZOO proj, sur le mur, graph gris à coutour noir. Sur le même mur, à l'angle avec la façade de la rue, 2 tags noirs.  

Sur le mur aveugle de l'immeuble qui jouxte et domine la maison à façade rouge, graph 3FP,à coutours noirs, remplis de vert (3 et P) et de bleu et vert (F), sur fond rouge - orange.

43 rue des vignoles

A la droite de la fresque de Zoo Proj, un collage de Monsieur Qui.

Fresque noire et blanche représentant une sorte de tête d'oiseau à bec ouvert et 3 yeux et à tentacules. Par le cou coupé sortent d'autres tentacules aux extrémités coupées d'où sortent de nouvelles tentacules qui tiennent un petit personnage représenté de profil qui simule une course comme s'il voulait s'échapper. Sur la moitié droite de la façade, on voit le tronc aux bras coupés juste avant les coudes, au squelette de la cage thoracique, de la colonne vertébrale et du bassin à l'air, puis coupé d'où sortent de grosses tentacules, dont certaines se tranforment en serpent (en bas), en une tête à la bouche grande ouverte en cri.

Signature, défilant à la verticale, à l'angle de la façade de l'immeuble à brique : ZOO répétées 9 fois / PRO / JECT

Passage Dieu / Impasse Saint-Paul

Fresque noire et blanche représentant de gauche à droite, une tête d'animal, sorte de dinosaure, énuclé, à la gueule dentée ouverte d'où sort une femme nue souriante, bras au-dessus de la tête qui serrent un personnage rond, poilu, à tentacules, aux yeux d'escargot et un oeil dans le corps rond. Sous la femme, "sort de terre" une tête ovale d'un homme, à cheveux court coiffés en avant, bouche ouverte. 2 femmes nues à la droite, l'une  de trois quarts, de profil, à cheveux longs, souriant à la bête à poil qu'elle attrappe, l'autre, de trois quarts, de profil tournée vers la gauche (sa gauche), assise, jambes allongées, tête de face, à cheveux longs et frange, triste, regardant vers la gauche.  Un coeur noir avec un P blanc à l'intérieur marqué sur sa cuisse droite.

Inscription en lettres majuscules noires : P + L = coeur transpercée d'une flèche.

Un nouveau personnage de Milo project s'est posé sur les murs de Paris, cette fois-ci à Belleville et dans la rue la plus street art du quartier, la rue desnoyers.

A l'angle de la rue Desnoyers et de la rue Rampeneau.

Photos prises le 5 septembre 2010

Recroquevillé sur lui-même.

Cagoule noire, veste beige, pantalon de ville en toile grise, basket Adidas verte et blanche, pas de chaussettes, on peut voir sa peau de scotch.

Accroché par le pantalon.

Voici les 5 faces photgraphiables du perso :

Détails de la tête et des pieds :

Le lendemain, la cagoule a disparu. Cela nous permet de voir la structure interne de la sculpture : une base creuse en grillage souple, recouverte de scotch marron à cartons. Le scotch est visible également au niveau des chevilles.

Photos prises le 6 septembre 2010

 Le perso a sans doute bougé quand la cagoule lui a été retirée, on peut ainsi voir comment ce perso est accroché : une plaque ronde en plastique blanc, avec sûrement une accroche recourbée comme les porte-manteaux. C'est par le pantalon que le perso tient.

Passage pour voir comment se porte le perso : il a retrouvé sa cagoule noire.

le 11 septembre 2010.

Vernissage de l'exposition collective BIG BROTHER IS WATCHING YOU, à partir de 18h

jusqu'au 10 octobre

Galerie l'Art de rien, 48 rue d'Orsel P18

 http://www.art-de-rien.com/

Communiqué de presse de la galerie :

Une exposition des oeuvres de : Alyz Tale, Axël Kriloff, Barbara d’Antuono, Bleuz, Blo, Blueface, Captain Cavern, Clem, Dav Guedin, Deborah Stratman, Eléonor Zuber, Erwan Tur, Fabesko, Fabrice Delaunay, FKDL, Flore Voisin, Isabelle Lameloise, Jerôme Btesh, Jesse, Jhano, Juan, Julien Lesur, Kan, L'Oeil Partoo, Manu Luksch, Mac Fly, Maxence Gandolphe de Witte, Nadia Djabali, Natio, Nikko, Novis, Paul Toupet, Plonk et Replonk, Saten, Sirius, Sosoa, Stéphane Jaspaert, ,Thierry Guitard, Valentin Bechade, Wilson Cy Yoann Madec et bien sûr le collectif 1984…

1984 de Georges Orwell, publié en 1949, est probablement l’un des romans d’anticipation les plus connus du XXème siècle. S’inspirant à la fois du nazisme et du stalinisme, avec son chef suprême le fameux Big Brother, objet d’un culte de la personnalité constant, le livre d’Orwell est devenu au fil des années le symbole du totalitarisme sous toutes ses formes. Plus de cinquante ans se sont écoulés depuis la sortie de ce livre. La date butoire de 1984 est depuis longtemps passée. Pourtant, si l’on sort 1984 de son contexte politico-historique), bien des problématiques posées par Orwell restent d’actualité et parfois même sont aujourd’hui encore plus. La vidéosurveillance se généralise dans nos sociétés occidentales. Après Londres c’est Paris qui va se couvrir de caméras. Ainsi, sur le seul XVIIIe arrondissement, quartier de la galerie L’Art de Rien, plus d’une centaine de caméras sont prévues.

Pour pouvoir aborder les différents angles et questionnements posés par Georges Orwell, l’exposition Big Brother is watching you se décline sous différentes formes : Une première partie, interventionniste, se déroulera hors les murs de la galerie. De manière ludique, mais aussi pour démontrer l’absurdité de la vidéosurveillance, une dizaine d’artistes ont organisé un parcours artistique, une sorte de jeu de piste dans tout le XVIIIe arrondissement, qu’ils vous invitent à suivre, pour signaler l’emplacement « stratégique » des futures caméras. Dans la galerie proprement dite, l’exposition présentera un ensemble d’affiches réalisées par une trentaine d’artistes ayant toutes comme slogan la fameuse phrase : « Big Brother is watching you ». Chaque affiche est une réaction, une dénonciation ou simplement une représentation du concept de la vidéosurveillance, mais chacune de par son sujet, son style ou sa technique à une connotation différente : politique, ironique, effrayante ou simplement absurde.

L’Art de Rien s’est associée à Laurent Bardèche (Annexia / Lieu-Commun) pour vous présenter l’œuvre de deux vidéastes, l’une autrichienne Manu Lukscch (http://www.ambienttv.net/), l’autre américaine : Deborah Stratman (http://www.pythagorasfilm.com/). Deux artistes travaillant sur le thème de la vidéosurveillance, dans deux univers radicalement opposés : la mégalopole londonienne d’un côté, la banlieue américaine aseptisée de l’autre. A ces deux installations vidéo s’ajoutent une installation sculpturale et vidéo réalisée par Paul Toupet et Vincent Galiano et l’installation d’un écran sculpté de Valentin Bechade. Des œuvres sur le thème de 1984 de Georges Orwell ponctueront l’exposition : Sculptures d’Isabelle Lameloise, Fabrice Delaunay et Stéphane Jaspaert, tableaux de Fabesko, installation de Jerome Btesh. Enfin le collectif 1984, un groupe d’artistes qui sous l’œil de Big Brother préfère rester anonyme, présentera un ensemble de dessins, gravures, sérigraphies et autres installations toutes sur le thème de l’univers d’Orwell…