cristal-arturbain

ctives formelles en s’exprimant aussi bien sur la toile qu’en sculpture.
A la fois graffeur, peintre et sculpteur, Suby est un artiste polyvalent influencé par le mouvement Colorfield new yorkais de la fin des années 40. Très colorées, ses créations gardent toujours une trace indélébile du graffiti.

Le thème de l’exposition repose sur la symbolique du loup interrogée par l’artiste depuis plusieurs années tant dans ses interventions de rue que dans son travail sur toile.

18 artistes sont ainsi réunis autour de Pioc PPC : Seize, Sane2, Yarps, Gregos, No Rulescorp, Nemi UHU, Zokatos, Nikodem, Dr Gâchett, Tarek, Toctoc, Nathaly Hertwig-Gillet, Naho OX, Maxime Grayt, Pito, Kotek, Apocalypse Draw et Truteau.

Des toiles solos de chacun des artistes seront également visibles.

Après Marseille et Uzès, ces toiles à quatre mains s’affichent Galerie Ligne 13 du 4 au 22 décembre 2012. Les loups vont entrer dans Paris… avant de repartir pour GAP en janvier.

La genèse du projet

Pour Pioc PPC la réalisation de toiles en collaboration avec d'autres artistes consiste en un échange, une confrontation. Au même titre que les écrivains s'envoient des lettres, les artistes s'envoient des toiles, le pinceau remplace la plume...

Ce projet réunit des artistes encore rares en galerie mais reconnus et respectés par leurs fréquentes interventions dans les rues de Paris, en province ainsi qu’à l’étranger.

Grace à leurs styles et techniques très variés, ces artistes font découvrir au public la diversité du mouvement street art : du Pop Art au Graffiti, de l’Art Brut à l’Abstraction géométrique, du pochoir au dessin, de la sculpture au collage.

Pioc Ppc 

Pioc Ppc est un jeune artiste né en 1987, qui a grandi au cœur des Hautes-Alpes face à la nature, tout en évoluant dans le monde de la musique et du skateboard.

Diplômé en « Protection et gestion des espaces naturels et de la faune sauvage » et en photographie, une double formation qui lui permet de donner un sens tout à la fois philosophique, écologique, ethnologique, biologique, économique, politique, sociologique, et surtout spirituel à son travail. Il utilise des symboles possédant plusieurs significations pouvant susciter différentes interprétations.

« Une toile c’est ressentir et interpréter. Par exemple, les couleurs peuvent symboliser une sensation (de colère, de faiblesse, de douceur)… Elles peuvent pour d’autres en signifier le contraire ou totalement autre chose. »

Sa passion pour les loups l’a amené à les côtoyer de près, à les photographier dans des conditions extrêmes. Pioc PPC traite ce thème tant d’un point de vue symbolique qu’anatomique. Ce travail est une réflexion sur le bien et le mal, la tolérance et la différence. Les réactions du loup diffèrent en fonction des êtres q'’il croise : positives ou négatives et inversement. Il nous conduit à l’éternel questionnement : où s’arrête" le bien" et où commence "le mal" ?

Les représentations picturales du loup de Pioc PPC sont toutes graphiquement identiques. C’est la variation des couleurs lumineuses et contrastées, des dimensions et des contextes dans lesquels ils se trouvent qui permettent ces différentes interprétations.

Dès 2008, Pioc Ppc installe dans la rue sa « tête de Loup » et son « chef indien ». Les peintures murales créées sont un mélange des différentes techniques du street art : La bombe aérosol, le pochoir, le feutre et le pinceau ainsi que le collage qui lui permet de les exposer en grand format sur les murs des villes, aussi bien à Paris qu’à Berlin, Londres ou Los Angeles… Ou dans les grands espaces naturels du Canada… (Land Art). C’est pour lui l’occasion de libérer sa créativité hors des murs de son atelier et des galeries.

Dans son travail sur toile d’une grande richesse, tant au niveau de la finesse du trait géométrique que de l’explosion des couleurs, l’artiste nous offre d’autres symboles qui nous interrogent sur la conservation des espèces, notre rôle et notre place dans une société en évolution perpétuelle, nous laissant toujours la liberté d’interprétation de l’œuvre.

Véronique MESNAGER

En 1992, arrêté par la première brigade anti-graffiti de Paris située à la gare d'Austerlitz, il change plusieurs fois de nom, (AISE, JONKY, NEANO), avant de trouver celui avec lequel il matraqua tous styles de supports; Métros, rer, trains, murs d'autoroutes, de lignes ou encore ceux de Paris.
Juste après son arrestation, il participa en tant que AISE au premier whole métro de l'histoire du graffiti français.
En 1994, il rencontre les HG. Ensemble, ils feront beaucoup de murs et de rues.
En 1999, son destin croise celui des MPV. Avec eux, le réseau ferroviaire d'Ile De France a été un terrain de jeux idéal pour exposer ses oeuvres avec un acharnement en particulier pour le métro parisien.
En 2003, arrêté une seconde fois par la brigade anti-graffiti située cette fois-ci à GDN (gare du nord), condamné et incarcéré pour sa peinture et pour avoir tagué sur les fenêtres des rames avec de l'acide.
Malgré ce gros coup dur, SEE n'a pas pu arrêter le graffiti instantanément et continua sur un rythme beaucoup moins soutenu. 
En 2009, il découvre le plaisir de travailler sur toile avec une créativité différente de ce qu'il pouvait faire en graffiti vandale, ainsi qu'une particularité parmi ses styles de peintures, "le relief et le monochrome", tout en respectant un esprit graffiti.