Mezzo Forte, originaire de Reims. Assez actif sur Paris, avec ses collages où ses personnage sont peints en noir ou en rouge.
Beaucoup d'éclaboussures, des contrastres forts comme une lumière violente près des personnages. Une esthétique qui navigue du côté du rock alternatif et du punk.
Un rendu qui rapelle aussi les gravures sur bois, au trait accéré, sec.
Une signature cerné d'un contour net qui rapelle les tampons.
Un papier très fin et écru, qui se fond dans les murs.
Chaque collage de Mezzo Forte me marque.
Une vidéo d'une session de collages de Mezzo Forte avec Monsieur Qui, postée le 4 avril 2010 :
http://www.dailymotion.com/video/xctr42_mezzoforte-et-mr-qui-klapshop-com_creation
Ici, les personnages présentés sont nus, en pied. Leur attitude est ambigue, entre pose pour artiste et peur /repli sur soi / protection. Le doute subsiste.
Rue du faubourg Saint Antoine
Photos prises le 14 avril 2010
On retrouve un collage de cette femme nue, en pose, allongée, le bassin légèrement tourné par le mouvement de sa jambe droite, se cachant les yeux avec sa main gauche.
Je ne sais pas depuis quand il était collé sur ce retrait de mur, mais il se décompose lentement ce qui ne lui donne que plus de force. Le papier joue vraiment ici un rôle important dans l'appréhension des collages de Mezzo Forte et on le ressent ici. Une véritable dentelle de papier qui part en lambeaux.
Tag Pö, noir, sous les mollets déchirés.
Au-dessus, collage de AIBER, qui se décolle aussi, déchiré sur le bas (sans doute quelqu'un qui voulait le prendre mais n'a pas réussi à le décoller...)
Sur l'autre face de l'angle, divers tag et un crâne très géométrique (qui daterait de 2000? Etonnant mais plausible dans certains endroits de Paris)
Rue du roi de Sicile
Photos prises le 5 novembre 2009
Voilà la première que j'avais vu le collage de Mezzo Forte de cette femme.
Point Ephémère
Photos prises le 24 décembre 2009
Collage représentant un homme nu, en pose, de profil, tourné vers la droite, la jambe gauche levée en angle droit et replié, talon contre le genou droit, le bras droit enserrant la tête et la main gauche plaquée contre le visage, la tête penchée en avant. De quoi se protège-t-il? Le personnage d'Orange Mécanique, représenté à gauche, sur le collage de Bloas ne fait que renforcer cet impression de peur.
Pitr investit les murs de Bastille autour de la rue de Charonne, en créant une nébuleuse de visages de différentes couleurs qui se chevauchent. Ce qui est intéressant est la superposition et les nouveaux visges qui se créent, déformés, en rassemblant plusieurs visages.
J'aime aussi l'aspect des couleurs bombées sur les différentes surfaces des murs et des rideau des boutiques.
4 lieux pochoirisés :
Rue de charonne, entre la rue Jules vallès et la rue Richard Lenoir
Photos prises le 23 avril 2010
Portraits d'un homme, en buste, de trois quarts, tête légèrement penchée, moustachu et à lunette, en veste, cheveux coiffés en arrière. Pochoirs bleu, gris foncé et gris argenté. Forme générale en pramide tronquée.
Signature PITR en bas, à droite, en noir.
Rue de charonne, à l'angle de la rue Basfroi
sur une ouverture de mur fermée avec des parpaing de béton.
Photos prises le 23 avril 2010
Portraits d'un jeune homme, en buste, tête légèrement penchée en avant, regardant vers la droite, cheveux courts. Lumière arrivant du haut, ombre portée du menton et de la lèvre inférieure.
Pochoirs bleu, jaune, rose et noir.
Signature PITR, noir, en dehors du cadre, en bas à gauche.
Rue Trousseau, sur le rideau métallique d'une boutique
Photos prises le 23 avril 2010
Portraits d'un homme, en buste, de face, cheveux ramenés en centre en une petite crête. Impression solarisée. Pochoirs violet, vert pastel, bleu turquoise, rose foncé.
Forme de 2 triangles affrontés, se rejoingnant au centre de la devanture.
Signature PITR, bleu clair, en bas à gauche.
Faites attention, sur certaines photos, on voit apparaître sous les pochoirs de PITR d'anciens collages repeints.
Sur le haut de la devanture, collage MEZZO FORTE
Sur une porte d'immeuble, à droite de la devant, collage AIBER
Passage Saint Antoine, à l'angle avec la rue de charonne
Photos prises le 14 avril 2010
Même portrait qu'à l'angle de la rue Basfroi. Pochoirs en bleu foncé, bleu fluo, noir. Forme de 2 triangles affrontés, se rejoignant au centre de la composition, où pousse la fleur (de Monsieur Qui? ).
Passage à Auxerre. En se limitant au centre et au quartier de la gare, j'ai croisé peu de graph ou tag.
Sur un mur du parking de l'église saint Etienne, une série de tag :
Lettrages assez géométriques, contours noir et vert fluo, fond blanc
tag, contour noir GWADA
2ème partie du mur :
lettrage bulle, contour noir, fond blanc
lettrage bulle, contour
Mur face à l'église : PESCE?
lettrage bulle, contour noir, avec effet de perspective sur le bas, fond laissé vide, couleur du mur. 2 petits tags noirs, à droite du gros tag.
Par dessus, des tag ont été effacés, on voit leurs traces bleu clair.
En regagnant la gare, au croisement de la rue Etienne Dolet et l'avenue de la Tournelle,
sur une maison :
Tag FAC, lettres carrées, fond blanc, contour noir
à gauche, tag ARASH en noir, lettres fines, noires
à droite, tag FAC et SPEK.. lettre fines, noires
Il y a aussi un centre culturel sur les quais, plus excentré, où il devrait y avoir des graph, mais je n'y suis pas allé.
Au niveau des centres-villes de Bourgogne, Beaune a celui où on voit presque pas de graph, Autun est pas mal non plus (avec juste des tag pro-shit déjà présents il y a un an, dans une rue étroite), très peu à Dijon où il y a par contre beaucoup de collage d'affiches rock/punk, à Avallon rien sauf les restes d'un collage.
Oui j'ai aussi trouvé des Space Invader à Lyon. Heureux en les trouvant par hasard, sans avoir fait de recherches préalables pour savoir s'il y en avait à Lyon.
Photos prises le 1er mai 2010
En descendant la colinne de Fourvière, rue des Farges.
Sur un retrait de mur, couvert par la végétation.
Space invader noir aux yeux rouge, sur fond beige.
Sur un pont.
Space Invader aux couleurs du Rubix Cube, sur fond bleu ciel
Vu depuis la rive côté Fourvière, photographié depuis la rive presqu'île.
Séjour professionnel d'une semaine en Bourgogne, puis le week end du 1er mai à Lyon.
Photo prise sur les quais
1 soirée et 1 jour de vraiment libre, à se promener dans Lyon (surtout le centre).
J'ai retrouvé I love TP.
Un sticker carré, lettre noires sur fond blanc, qui reprend le graphisme de "I love NY" pour déclarer son amour à TP.
Je me suis longtemps demandé ce que voulait dire TP, Tony Parker? Travaux Publics? etc, je n'ai toujours pas la réponse. Des idées?
Au départ, je voyais toujours les même, noir et blanc, limite lassant à force. Mais, là où ça devient plus intéressant, c'est que le logo est retravaillé, remixé. A lyon, on retrouve ça.
Rue vendôme : 3 TP
Rue vendôme
La typo est comme vue à travers de l'eau brouillée, les lettres se ramolissent et se tordent.
Retour à la normale, carrée, droite.
A côté sur le mur, un petit perso marrant.
Quartier des bureaux, près de la gare Saint Charles
Le carré est vue de côté sur la droite, on voit l'effet de perspective.
Le carré emblématique est déformé.
Rue ?, sur la goutière à côté de la boutique Soft, Concept et tendances
Le logo est passé à la machine à laver, effet psychédélique.
Photos prises le 1er mai
Rue Servient
Un des passages étroits de la colline de Fourvière pour monter à pic, y a un petit côté Montmartre.
Dans chaque carré, I love TP en haut à droite.
J'ai aussi vu des I love TP en haut de la colinne de Fourvière, du côté de la basilique et sur la rue menant d'elle au musée gallo-romain. Mais pas eu le temps de les prendre en photo et étant accompagné, ça peut vite devenir un enfer pour l'autre de s'arrêter toutes les 5 secondes.
On vient de le voir, on retrouve la proportion de I love TP normaux, carrés, à Lyon qu'à Paris, avec quelques stickers où le logo est brouillé, destructuré. Mais pour que ce constat soit vraiment pertinent, il faudrait que je publie les I love TP de Paris...
1. Baum le 07-06-2010 à 14:18:48
Ouais si t'as des photos de I love TP à Paris on veut bien les voir. Ca serait cool
Commentaires