Vernissage de l'exposition personnelle de Dan23, Express Yourself,
vendredi 21 mars 2014, dès 18h
Galerie Mathgoth, 34 rue hélène brion P13 M° bibliothèque françois mitterrand
Vernissage de l'exposition collective, Croisement,
avec Jeroen Erosie, Graphic Surgery et Tomek
jeudi 13 mars 2014, dès 18h30
Galerie Celal, 45 rue saint honoré P1 M° Chatelet
Communiqué :
Quatre artistes « chercheurs » qui loin de se satisfaire d’une esthétique figée ont cela en commun de remettre sans arrêt en question les résultats de leur travail et de traquer de nouveaux territoires.
Tous ont un passé et un présent sur les murs de la ville, mais, c’est pour mieux s’en nourrir puis s’en détacher dans leur travail d’atelier.
Cette exposition est l’occasion de croiser ces différentes démarches esthétiques, nées d’une posture de recherche et d’expérimentation, dont la règle est la remise en jeu permanente entre concepts et liberté du geste
2 expositions personnelles dans un même espace, c'est qu'o'ffre Openspace en mars
avec Perpetuum Mobile de Zoer et Zone Autonome de Velvet,
Expositions du 8 au 29 mars 2014
GALERIE OPENSPACE
56, rue Alexandre Dumas, Paris 11e
Du mardi au samedi, de 14h à 19h
M° Alexandre Dumas (L2) ou Rue des Boulets (L9)
Communiqués
La galerie Openspace a le plaisir de vous présenter les travaux de Velvet et Zoer. Amis de longue date et collaborateurs, ces deux artistes se rencontrent au cours de leur formation de designer. Amoureux de l’objet, du graffiti, ils fondent le crew CSX. La complicité créative prend le pas sur la rivalité, chacun voit en l’autre la possibilité d’évoluer. Travaillant tantôt à deux mains tantôt à quatre, leur dialogue a su développer en eux un style inimitable. Au travers de leurs expositions, Zone Autonome et Perpetuum Mobile, ils confrontent leurs points de vue respectifs, leur manière, comme une sorte d’hommage à une collaboration qui n’en est qu’à sa genèse.
Velvet s’inscrit dans la tradition de la peinture prônant la lenteur du geste et la primauté de l’image. Issu du graffiti, ce jeune artiste rencontre la peinture en l’an 2000. Dès le début, il choisit de ne pas se cantonner à un seul medium, un seul support. Alternant les wildstyles flamboyants sur mur et les aquarelles minutieuses sur papier, il s’impose rapidement parmi ses pairs. Il a su se démarquer grâce au soin apporté à la construction de la lettre et son éclectisme.
Il propose au travers de son exposition Zone Autonome de recomposer un monde partagé entre industrialisation et savoir-faire. Pour cela, il détourne, emprunte et assemble des objets quasi obsolètes. Peignant avec classicisme, il n’oublie pas ses contemporains. Influencé par Gerhard Richter et Arman, Velvet s’adonne à la nature morte et au paysage pour dépeindre un univers manufacturé confrontant plusieurs temps : un passé fantasmé et un présent presque décevant. Sa peinture, très narrative, indique les premiers mots de l’histoire invitant le spectateur à en déterminer le dénouement. Onirisme et désenchantement, rythmique et fixité, réalité et fantasme sont les notions qui sous-tendent son travail. Velvet allie ses souvenirs les plus intimes à une observation minutieuse de ce qui l’entoure pour construire un monde tout en contradiction, questionnant l’homme, la forme et l’objet.
La quête de sens est au cœur du travail de Zoer. Cet observateur averti intervient, interprète, capte le réel pour mieux le pénétrer. Sa vision personnelle ponctue ses dessins dès son plus jeune âge. À 5 ans, il passe du temps dans les casses, dessine des scènes d’embouteillages. C’est ainsi qu’il commence inconsciemment à forger son vocabulaire formel. À l’adolescence, il se familiarise avec l’art de la bande dessinée. En éditant des fanzines, il développe l’art de la narration. À l’aube de l’an 2000, il se met à fréquenter la bombe et les terrains vagues tout en déployant une sensibilité pour la couleur. Il se fait rapidement remarquer pour sa richesse créative et son incorporation de l’illustration à l’art de la lettre. Au travers de cette pratique, il découvre des lieux mis entre parenthèses, en attente de leur dessein. Il croise également ceux que l’on exclut, marginalise. Perpetuum mobile, comme un scénario se répétant à l’infini, nous permet de comprendre ses réflexions autour des sociétés et de leur empreinte, des destins en transition. A la manière de Henri Michaux, il raconte avec un détail quasi obsessionnel la désuétude, le rejet, afin de les rendre visibles, intelligibles. Tel un architecte, il vient avec poésie, construire la toile pour dévoiler et proposer un regard aux accents politiques sur la société, ses laissés pour compte, l’abandon des lieux et leur espoir de devenir. Au travers d’un langage plastique cultivant le paradoxe – la violence du sujet raisonne avec la délicatesse du traité ; la précision justifie le désordre ; le réalisme frise l’utopie – il donne à la scène de genre une dimension contemporaine pour appréhender l’habitat de l’exclusion ou l’exclusion habitée.
Camille Leflon
Vernissage de l'exposition, Passionnément : Collection de Nicolas Laugero Lasserre,
avec les oeuvres de Dran, Banksy, Blu, Boris Hoppek, Brusk, Jef Aérosol, Invader, Ludo, Momo, Samir Mellah, Rero, Roti, Shepard Fairey, Vhils et Zevs.
mercredi 12 mars 2014, 19-21h
Exposition du 27 février au 28 mars 2014
Caplain-Matignon, 29 rue matignon P8 M° miromesnil
du mardi au samedi De 14h30 à 19h - Matin sur rendez-vous
A partir du 8 mars 2014 sur rendez-vous uniquement
Communiqué :
Sous le signe de la passion, Sophie Litras a relancé la galerie en septembre 2010 avec la complicité de son ami Nicolas Laugero Lasserre, incontournable et inlassable collectionneur d’Art Urbain, heureux d’être associé à cet évènement.
Sophie a choisi pour conclure cette belle aventure artistique de présenter les nouveaux artistes de son collectionneur préféré.
“La culture est salvatrice” , c’est ainsi que Nicolas Laugero décrit son amour de l’art de la rue. Tout ce qui est accessible, lisible, compréhensible, loin du snobisme intellectuel, le touche.
L’humanité de ces regards militants, de ces oeuvres polémiques, de ces critiques de la société, de ces clins d’oeil offerts au passant retient son attention depuis plus de vingt ans.
“La rue est le plus grand musée du monde” Nicolas va de découverte en découverte. De Jonone, le pionnier le plus français des américains ou JR dont les portraits anonymes vont bientôt couvrir le dôme du Panthéon, Dran, Banksy, Blu, Boris Hoppek, Brusk, Jef Aérosol, Invader, Ludo, Momo, Samir Mellah, Rero, Shepard Fairey, Vhils, à Zevs… les maîtres de la bombe, du collage, du pochoir, de la céramique, du dessin ou de la calligraphie…, Nicolas Laugero met en avant le talent, la technique et le message social dont il aime par dessus tout offrir les clefs.
Sa dernière trouvaille au festival de Steet Art d’Angers allie une incroyable technicité de graffeur et de sculpteur. Roti dont la sculpture en Ukraine a servi de table pour des cocktails… Molotov, fait partie de ses coups de coeur ! Le message de la liberté est envoyé au monde entier.
A suivre avec passion...
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