Après avoir passé en revue la chronologie des collages et graph du mur de fond de la place Stravinsky, on passe maintenant à un autre endroit de la place, le minuscule bâtiment, le réduit, qui jouxte l’église saint Merry. Une espèce de ruine, qui reste entre d eux bâtiment, un immeuble d’habitation avec boutique en rdc et l’église saint Merry. Une verrue réinventée par l’art urbain.
Cet endroit à deux pans de mur qui répondent au mur de l’église forme un espace parallèle et complémentaire au mur de fond de la place.
1ers collages que j’ai pris en photos sur cet endroit : Le 8 novembre 2009
Sur le pan de droite, collage d’Ender, représentant assis sur une chaise et jouant du violoncelle devant le mur de Berlin. Le papier est finement découpé en suivant les contours du personnage et des pieds de la chaise.
Pochoir, noir, gris foncé, gris clair et blanc.
Au-dessus du collage d’Ender, on voit les restes d’un précédent collage qui a été repeint. Mais la peinture s’écaillant et tombant, des morceaux reviennent à la surface.
Au-dessus du réduit, sur le mur de l’immeuble, graph DOSE, aux lettres rondes étirées en hauteur. Bombe noire, les vides intérieurs des lettres remplis de noir. Léger effet de perspective et de 3D.
Photo de détail, prise le 24 décembre 2009
Le 24 décembre 2009
Les deux pans sont animés d’une série de collages.
A cheval sur les murs du réduit et de l’église, 2 personnages à gauche, au sol, et un 3ème personnage, à droite, en l’air.
Des personnages en pied, en combinaison orange, avec masque à oxygène, dont les bouteilles sont portées dans le dos. Masques qui ressemblent aux masques de médecin dans les comédies classiques.
Deux collages de Nice Art et un de sur le linteau de la porte du garage à rideau de bois.
Sur le pan de droite, depuis la base, un collage d’un homme tenant un journal grand ouvert, par Donato, de Sao Paulo, du Brésil, posé par Urbanhearts, Street Art without borders.
Les fonds, pierre, beige peinture et rideau de bois se marient.
Le 24 janvier 2010
Sur le pan de droite, collage noir et blanc de THTF représentant un crayon à papier.
Signature en majuscules noires à la base du crayon : THTF
Le 17 février 2010
Sur le pan de droite, sous le collage de THTF, un collage d’Alber, représentant un homme, en buste, tourné de trois quarts, ailes déployées, crâne chauve, faisant la moue de la bouche et fronçant le sourcil droit.
Au centre du pan de mur, à droite du collage d’Alber, un collage en deux parties, de Monsieur Qui, représentant une gerbe de fleurs, à la forme générale triangulaire. Dessin à l’encre de Chine pour les contours des fleurs, tâches et couleurs violettes et bleues à l’aquarelle en fond, sur papier blanc.
Signature, en haut à droite de cette composition, en majuscules noires, aux lettres étroites en largeur et aux angles très aigus, point du I en éclair : MONSIEUR QUI.
Au bout de la pointe du crayon du collage de THTF, MIMI CRACRA écrit à la bombe noire.
Sur le pan de gauche, au centre du rideau de bois, un collage de Tony, représentant Frankenstein, en buste de face, en haut noir à col rond. Fond vert, plus foncé sur les bordures, visages rouge-orangé, cou jaunâtre.
Sur le retrait de mur de l’immeuble, collé à ce réduit, un collage noir et blanc, d’un personnage à tête masquée, en pied, de profil vers la droite, tête légèrement tournée vers la gauche, vers le passant. En costume et pantalon blanc, cravate noire, sur le visage barbu un masque qui paraît être de bois, à longues cornes courbées.
Le 26 février 2010
Les précédents collages du 17 février ont disparu. Deux collages de Nice Art sont apparus, positionnés comme sortant du mur. Le dessin a été réalisé au poska.
Sur le pan de gauche, sous le coin supérieur gauche du rideau en bois, un collage du collectif Nice Art, représentant une femme, allongée sur le flanc gauche, qui se tient sur le coude, en buste coupé sous le nombril. Tête de face, main gauche sur menton et sa lèvre inférieure, main droite posé à plat sous l’épaule gauche. Longs cheveux noirs, avec des mèches blanches dessinées au feutre pour rendre plus de détails, coiffés en arrière e tombant sur l’avant-bras gauche ; la moitié gauche de la partie des cheveux du côté droit du visage est traitée différemment de la partie droite : sur un fond vert, les mèches ondulées sont dessinées en noir, rouge, blanc et jaune.. Visage ovale, structuré par deux lignes perpendiculaires, aux sourcils et au nez, le tiers gauche de visage est colorié en jaune, les lèvres de la bouche entr’ouverte en rouge. Habillées d’un soutien-gorge à dentelle noire et bande rouge centrale qui remonte sur les bretelles et d’une jupe moulante blanche à l’extrémité rouge et noire en mince bande.
Le collage est découpé en suivant les contours du corps.
Signature Nice Art en blanc, manuscrite, dans un cercle à contour jaune et fond noir. Le A est intégré dans le N, sa barre horizontale sert de barre au R de ART.
Au-dessus de la porte au rideau de bois, à gauche, un 2ème collage de Nice Art, représentant un gant de boxe rouge à la brassière bleu jean et lacée. A l’extrémité du gant, en majuscules noires sauf le A rose, ETAT, puis à la base du pouce, PUNCH, enfin sur la brassière en longueur, en majuscules blanches sauf le A rose, COUP / D’ETAT.
Signature Nice Art en noir, dans un cercle à contours noir, sur fond blanc. Adresse internet sur le bord inférieur : www.nice-art.net
Le 16 mars 2010
Sur le pan gauche, le collage d’une femme, par Shiz, du Royaume-Uni, posé par Urbanhearts, Street Art without borders.
Une jeune femme, en buste, de face, légèrement penchée sur la droite, longs cheveux aux mèches ondulées tombant dans le dos et sur la poitrine. Papier marron, donc peau marron claire, yeux bleus, cheveux bruns aux reflets argentés, sourcils épilés, paupières et lèvres maquillées en blanc argenté.
Signature en lettres noires, cursives aux angles très aigus, un peu étirés en largeur, en bas au centre : Shiz.
Le papier utilisé se marie très bien avec le fond, le rideau de bois.
Sur le pan droit, le collage d’une figure représentée de manière géométrique, à gros contours noirs, par Kolah, d’Iran, posé par Urbanhearts, Street Art without borders. Le visage décomposé en petites surfaces géométriques est éclairé de 3 zones colorées, bleue et rouge. Ce personnage brandit au-dessus de sa tête un écritzeau des deux mains, où un mot est marqué en écriture arabe. Si quelqu'un sait le lire...
Ca me rappelle les figures stylisées entourées d'un gros cerne noir, produites par Dubuffet.
Le 20 avril 2010
A la place du collage de Kolah, un tag représentant un animal stylisé, à grosses corne bombées à trois lobes, face ronde, qui rappelle un peu le cerf, par CRM… souligné par un zigzag.
A gauche de l’animal, en majuscule noire, un tag souligné : CLZ
A droite du collage de Shiz, un tag, lu de haut en bas, en majuscule blanche : CLZBEUL.
Sur la collage de Shz, RESAH / KENYS / RENAL souligné deux fois.
Le 21 avril 2010
Sur le pan droit, un collage de cadre à décoration d’inspiration baroque stylisée, par Ella et Pitr, pour se prendre en photo devant et l’envoyer à ellapitr@hotmail.fr
Dans le cartouche blanc à contour noir : BONJOUR… / CADRE DE FOND POUR / PHOTOGRAPHIE. / PRENEZVOUS DEVANT / ET ENVOYER LA A : / ellapitr@hotmail.fr
Sticker sur fond blanc, avec la signature carrée d’ELLA PITR en rouge, comme tamponnée.
Le 4 mai 2010
Sur le pan gauche, collage d’une jeune femme, par Mittenimwald, posé par Urbanhearts Street Art without borders.
Jeune femme, en buste coupé sous le nombril, de face, nue, regard fixe de face, bras gauche le long du corps, bras droit derrière le corps, tête très légèrement tournée vers la gauche et penchée sur le côté. Cheveux mi-longs, aux mèches ondulées et bouclées tombant juste au-dessus des épaules. Sur le haut de la tête, bandeau blanc décoré dune frise d‘étoiles ; boucle d’oreille en étoile accrochée à l’oreille gauche.
Tatouages : sous les clavicules, en lettres cursives, les premières lettres de chaque mot en majuscule : Die Die My Darling, puis, entre les deux seins, un portait, en buste au cou, de Jésus, tête levée vers le haut, rayonnement en cercle autour de sa tête.
Signature en lettre cursives et majuscules noires au feutre : MittenimWALD Street Art Without BORDERS.
Les tâches marrons sur ce collage proviennent de la pose du papier, de la colle passée sur le bois qui a déteint et se sont retrouvées sur le papier quand la brosse du colleur est passée.
Ce dessin réalisé au pochoir rappelle les créations de l’artiste tatoueur américain, exposé chez Lazy Dog.
Le collage de cadre d’Ella et Pitr retiré, le tag animal réapparait émietté.
Le 13 mai 2010
Sur le pan droit, un collage d’une femme à bois de cerf, par Verdee, du Brésil, posé par Urbanhearts Street Art without borders.
Jeune femme, en buste coupé sous la poitrine, corps légèrement tourné vers la droite, tête de face, bras droit posé sur le derrière du crâne, main droite repliée retombant dans le vide au-dessus de l’épaule gauche, index gauche posé sur la bouche, comme pour nous dire de se taire. Long cheveux noir tombant sur la poitrine, des bois de cerfs ou des branches d’arbres ornent le haut de sa tête.
Pochoir utilisant trois couleurs, le noir, puis le blanc et enfin le gris, posé sur les pages tourisme d’un journal brésilien, daté du 22 novembre 2009. Le contour d bras est souligné d’une fine ligne noire.
Le fond autour du corps est peint en longues bandes de rose, bleu et jaune foncé, partant de chaque coin. Par-dessus, en décoration parsemée sur la partie supérieure du collage une série de triangles bleus et rouges, à la pointe vers le bas, seuls ou assemblés par 3.
Pochoir en lettres majuscules blanches, sur deux lignes contre le bord inférieur gauche du collage : STREET ART / WITHOUT BORDERS
Signature en lettres majuscules, au feutre noir : VERDEE BRESIL STREET ART WITHOUT BORDERS, en lettres de plus petites dimensions que l’inscription blanche au pochoir.
Le 16 mai 2010
Su le pan droit, le collage de Verdee a été dupliqué, deux autres femmes aux bois de cerf sont apparues de chaque côté du premier collage central. Mais la pose de la jeune femme est différente sur les nouveaux collages : elle est en buste, le corps tourné de trois quarts face vers la droite, tête de face, cheveux longs tombant sur les épaules et frange jusqu’aux sourcils.
Trois couleurs pour ce pochoir : le noir, puis le blanc et enfin le gris. Pochoir posé sur deux double pages. Collage de droite utilisant un journal daté du 12 novembre 2009
Collage de gauche : le fond autour du corps est peint en longues bandes de rose, jaune foncé, vert, violette clair, bleu clair, par-dessus, en décoration parsemée des triangles bleus, à la pointe vers le bas, seuls ou assemblés par 3.
Collage de droite : le fond autour du corps est peint en longues bandes de rose, jaune foncé, vert, violette clair, bleu clair, par-dessus, en décoration parsemée des triangles rouge, jaune et gris, à la pointe vers le bas, seuls ou assemblés par 3.
Sur les nouveaux collages, la signature a été écrite au feutre bleu.
Les collages sont restés deux semaines.
Depuis le nettoyage général de la place Stravinsky, rien n’est réapparu depuis le 5 juin 2010.
Une place utilisée depuis un an et moins d’un an pour la cahutte de l’église saint Merry, par différents artistes urbains et régulièrement par URBANHEARTS.
Cela faisait longtemps que l'on n'avait pas vu les collage sde FKDL ert de Mimi le Clown.
Les voilà de retour sur 2 spots incontournables du Marais :
le retrait de mur à l'angle des rues du renard et aubry le boucher (qui se prolonge en sainte croix de la bretonnnerie)
et le retrait de mur de la rue vieille du templke, pès du carrefour avec la rue sainte croix de la bretonnerie.
Photos prises le 30 juin 2010
Sur le premier :
pan de droite, face à la rue du renard :
collage de FKDL, sur un fond turquoise, orné d'éléments carrés et renctangulaires rose et violet, une figure noire, découpée, typique de FKDL, tête, torse et bras gauche en l'air, corps courbé, dos cambré, pieds en l'air presque au niveau de la tête. Habillée d'une robe bustier mi-longue, descendant sous le genoux, constituée d'une multitude de papier découpés dans des vieux magazine people et des revue de mode. Signature en rond noir, avec FKDL en évidé.
Dans le coin inférieur droit, l'annonce de sa dédicace du livre qui lui est consacré, au 104, le 3 juillet.
Contre le mur, sur une petite armoire électrique, un collage carré de I love TP.
Ici, on a l'impression de regarder le collage a travers un miroir, l'imprimé est inversé.
Sur le pan de gauche :
Collagede Mimi le Clown, le représentant en pied, debout, en train de courrir, le rond rouge avec sa signature blanche, se trouve sous la jambe droite de Mimi le Clown.
Dans le second spot, rue vieille du temple / rue sainte croix de la bretonnerie :
Un collage de FKDL, le même que celui de la rue du renard / rue aubry le boucher, mais avec des papiers découpés différents.
en-dessous et sur une armoire électrique, deux collages de Mimi le Clown sur un support auquel il ne nous avait pas habitué, le papier journal, une double page.
Sur le mur directement, double page prise en longueur, avec le portrait en buste de Mimi le Clown, de face, noir et blanc, avec le nez rouge, yeux regardant sur le côté droit, bouche ouverte. A droite, le rond rouge avec la signature Mimi / le / Clown en noir et lettre très ciselées.
Sur l'armoire électrique, une double page prise en hauteur, pochoir occupant tout l'espace, représentant la tête de Mimi le Clown, en buste, de profil tourné vers la droite, tête renversée en arrière, yeux grand ouverts, pointés sur le côté. Expression de terreur.
Parmi ce mois de juin passé en bourgogne pour mes études, j'ai croisé quelques artistes à Montbard (Zouk sur cellograph, Atlas et ses bandes adhésives, SP38 et ses collages), voir l'article :
http://cristal-arturbain.vefblog.net/Latlas_et_Kony_autour_de_Buffon
La surprise la plus grande fut à Clamecy, en tombant sur un pochoir de Némo, avenue Jean Jaurès. La commune déservie uniquement par un car sncf, assez petite, mais représentant le seul pôle du coin, dans une contrée très agricole, ce n'est pas ici que j'aurai mis mes sens en orbite pour trouver de l'art urbain. Et pourtant. C'est justement ça le charme de l'art urbain.
Photos prises le 25 juin 2010
Pochoir de némo représentant son emblématique homme à l'imper noir, de profil, tourné vers la gauche, en mouvement, comme s'il courrait et qu'il avait perdu sa malette noir drrière lui, encore en plein vol.
Au-dessus de l'arc de la galerie couverte, sur un morceau d'enduit, le pochoir d'un oiseau en plein vol, bicolore, bleu et noir, ailes déployées et longue queue.
Le mur est parfait, l'enduit peint tombe en lambeau, des injection de béton ont été effectuées, produisant une saignée oblique traversant le pochoir. Le pochoir parait ancien et cela m'a été implicitement confirmé aujourd'hui (8 juillet 2010) par un ami photographe de Véronique Mesnager (la soeur de ;p), rencontré au finissage de l'exposition de la galerie ligne 13, consacré à Artiste Ouvrier, El Bocho et Kasifunkt.
A l'origine, un bonhomme de Mesnager était à côté de l'homme de Némo.
Dans le centre-ville (c'est-à-dire pas loin de l'avenue Jean Jaurès qui encercle le centre-ville), un pochoir vert, représentant une forme de losange, une figure? Un des seuls pochoirs que j'ai pu croiser dans la commune. Il faut que je retrouve la rue.
Clamecy recèle quelques surprise d'art urbain, qui l'eut cru?
A l'occasion de la sortie d'un nouveau volume des collections Opus Délits (9.90eur),
consacré à FKDL,
FKDL dédicace son livre, à la librairie du 104, le samedi 3 juillet 2010, de 17h à 19h
En allant voir l'exposition de graph au jardin du 104, on passera par la librairie, pour FKDL.
Un off du festival Paris Hip Hop
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