Vernissage de l'exposition personnelle de Jace, DiptyQ,
le vendredi 16 mai 2014, dès 18h
exposition du 16 mai au 28 juin 2014
galerie MathGoth, 34 rue hélène brion P13 M° bibliothèque françois mitterrand
Exposition collective, Walls and Rights 2 - le corps dérangé / dérangeant de la femme",
jeudi 8 - dimanche 18 mai 2014
Walls And Rights c'est l'exposition qui mêle street art (et plus) et engagement militant.
en novembre 2012, on luttait pour les droits des lGBT et la lutte contre le sida, dans le contexte des débat précédant l'examen de la loi Taubira sur l'ouverture du mariage aux couples de même sexe.
En mai 2014, c'est les droits des femmes, de toutes les femmes, lesbiennes, trans, travailleuses du sexe, la lutte contre les violences.
l'IVG est toujours un droit à défendre, l'exemple du recul en Espagne le prouvent ainsi que la révision des termes de la loi en france.
les travailleuses du sexe sont au centre d'une loi pénalisant leurs clients, votée à l'Assemblée nationale et examinée en ce moment au Sénat.
les lesbiennes sont baladées par le gouvernement sur leur liberté d'avoir un enfant come elles le souhaitent, avec le droit à la PMA en france.
les trans sont les grandEs oubliéEs depuis la loi taubira. Aucune avancée sur leurs droits (changement d'état civil sans condition d'opération) n'est à l'ordre du jour.
plus de 50 artistes ont répondu présentEs
Akiza - Bastek - Baubô - Elodie Besnaïnou - Blue - Axel Borrel - Brat - Gabri le Cabri - Sara Chelou - Catherine Cisinsky – DIMI3 – Downtown - Dugudus - Epsylon Point - Ers – Gael Fortier -Pierre Gregori - Rafael Gray – Amaury Grisel - Roswitha Guillemin - Hana Log - JPM - Isa Kaos et Dom Garcia - Khairon – Krash2 – Kounouz - Claude Laurent - Larrivaz - Miss Fuck - Axel Leotard - Tania Llinares - Madame - Valérie Maho – Paola Meza - MiryaM Maxo - ME Paris Marlène Ehrhard - Miss Tif - Misungui – Néa - Nice Art - Ose - Pole Ka - Yuri Pezkamino - Karine Pelgrims - Kim Prisu – Christine Le Roy - Shadee K – Aamada Suero -Suriani - Tarek - Vivi Albac - White Trash Peggy - Fred Zag - Iza Zaro.
vernissage le jeudi 8 mai de 16h à 22h
avce des perf collectif par les artistes, des murs d'expression libre pour le public, une perf bondage burlesque par Amaury grisel et Misungui à 20h
ouvert le vendredi 17-20h, samedi - dimanche 14-20h et mercredi 17-20h
à l'Onyx, 6 rue jean jaurès, bagnolet, en face du crédit mutuel, à 5min à pied du métro gallieni
un squat d'artiste, dans d'anciens locaux de la Sécurité Sociale
1) Qui s'approprie le corps féminin?
- Fécondation :
Limitation : pilule, implant, stérilet, IVG. La femme retrouve le contrôle de son corps et la liberté d'en jouir, grâce à la médecine.
Facilitation : PMA, procréation médicalement assistée, un accès pour tous les couples (hétéros comme lesbiens) et les femmes célibataires, pour aider à avoir un enfant.
-Le sexe et le corps : Le montrer (s’habiller comme on le souhaite) et le nommer (connaître son anatomie) devient un acte politique de réappropriation de soi, de son intégrité et de son plaisir, quand les injonctions de le cacher voire de le mutiler (excision) et l’utilisation contrainte, psychologique ou physique (harcèlement de rue, au travail, violences conjugales, viol) ne sont que des moyens destinés à asseoir une domination sur le corps de la femme.
-La prostitution : Reconnaître les droits et le statut des prostituées dans le cadre d'un exercice libre et autonome, sans forcément en faire l'apologie et en mettant l'accent sur la lutte contre la prostitution forcée et la précarité liée à leur statut actuel.
2) Qu'est-ce que le féminin?
-Le genre : le contrôle du corps féminin tient à une vision partiale de ce qu'est la femme. Ce n'est donc pas une question de sexe, biologique, mais de genre. Les us et coutumes autour de ce que doit être une femme varient selon les époques et les pays. "On ne naît pas femme, on le devient" (Simone de Beauvoir).
-Le corps transgenre : la situation actuelle des trans en France devant passer par un parcours long, ponctué par les avis des médecins, des psychologues et des juges illustre la représentation figée ce que doivent être les corps féminin et masculin. Pour une identité et des papiers d'état civil basés sur le ressenti propre à chacun, sans stérilisation, avec ou sans opération de changement de sexe.
En résumé le corps dérangé et dérangeant de la femme reste un sujet tabou dans toutes les sociétés tant du point de vue de sa place dans la société et dans les espaces public et privé que de l'appropriation par la femme de son propre corps. Il n'en reste pas moins qu'au-delà du symbole le corps dérangé/dérangeant de la femme est un symptôme particulier d'un monde en recherche d'égalité et d'avenir (éducation des petites filles, accès à tous les métiers, liberté d'expression de sa propre identité).
Vernissage de l'exposition personnelle de Zevs, ARetrovizevs,
mardi 29 avril 2014, dès 18h
Communiqué :
La Vitrine am, 24 rue de richelieu P1 M° palais royal
La vitrine am présente sa nouvelle exposition, sous le commissariat de Stéphane Chatry.
Pour sa huitième expérience, La vitrine am invite l’une des figures majeures du street art, Zevs, qui entretient un rapport ambigu et presque passionnel avec les marques. S’il les confronte et attaque leur image, elles demeurent néanmoins son moteur de création.
Zevs a probablement été le premier artiste issu du graffiti à avoir conceptualisé et intellectualisé l’action même du vandalisme, et à l’avoir intégrée au rang de l’art contemporain. En réagissant aux signes urbains et aux codes de la consommation, il interroge l’espace public, l’art et son rapport avec la société.
Vernissage de l'exposition personnelle de A1one, The first Sign,
mardi 29 avril 2014, dès 14h
exposition du 29 avril au 10 mai 2014
Galerie Mathgoth, 34 rue hélène brion P13 M° françois mitterrand
Communiqué :
Que A1one (prononcer « alone ») soit le premier graffeur de toute l'histoire du Moyen-Orient importait peu au pouvoir de Mahmoud Ahmadinejad qui ne s'est jamais trop ému de ce genre de vérité historique. Pour les autorités iraniennes, A1one était un activiste un peu trop encombrant. Au printemps 2012, après l'avoir kidnappé en plein jour dans les rues de Téhéran, les services de renseignements iraniens ont emprisonné le jeune artiste dans un endroit inconnu. Les yeux bandés, il a subit pendant 12 jours des interrogatoires très musclés. Simplement artiste, sans aucun lien avec des loges franc-maçonnes ou l'état d'Israël, il a finalement été relâché mais avec l'obligation formelle de ne plus jamais peindre. Impossible pour un artiste!
A l'été 2012, A1one a réussi à s'envoler pour l'Allemagne où il vit désormais sous le statut de réfugié politique. Il essaye d'y reconstruire une nouvelle vie, loin de ses amis de sa famille et de son pays. Premier signe que l'horizon s'éclaircit : il s'est remis à peindre, avec la même fougue et la même énergie qui l'animaient en Iran...
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