Vernissage de l'exposition collective, les petits papiers,
du collecif Jeanspezial, avec Nicolas Barrome, Sébastien Touache, Jean-Michel Ouvry
Samedi 30 novembre 2013, 15-21h
exposition du 30 novembre au 24 décembre 2013
Sergeant Paper, 38 rue quincampoix P4 M° hôtel de ville / châtelet
Communiqué
Sébastien Touache, Jean Michel Ouvry et Nicolas Barrome,
sont de retour chez Sergeant Paper!
Tous les trois membres du collectif Jeanspezial, ils ont choisi de mettre à l'honneur le papier pour cette nouvelle exposition
Vous y trouverez plusieurs séries d'oeuvres originales ainsi que des éditions limitées réalisées pour l’événement.
Les trois compères mettront en avant leurs univers respectifs en abordant leurs thèmes de predilection: le fooding, la science fiction, la guerre mais aussi du sport, 30 millions d'amis et un fort penchant pour le rococo…
N’oubliant jamais leur envie de travailler à plusieurs mains, les trois artistes présenteront quelques réalisations collectives, dont un foulard en édition limitée en collaboration avec Mamama
Wesh fait le M.U.R. XIII,
samedi 23 novembre 2013, dès 16h
M.U.R. XIII, passerelle simone de beauvoir P13
Communiqué :
L'association Le M.U.R.XIII est heureuse de vous convier à sa dix-neuvième performance réalisée par Wesh.
Wesh interviendra ce samedi 23 novembre pour s'emparer a nouveau du panneau, mais cette fois ci pour une fresque a 6 mains!
Né en 1977, vit et travaille dans et autours de Paris
Banlieusard orienté des 14 ans vers la culture « hip-hop », il pratique longtemps l’écriture pour le rap.
Diplômé des Beaux-Arts en 2000 avec un travail d’activisme et de performance (, Sictom, Bad Beuys Entertainment, YEN EURO DOLLAR), Fuite a longtemps hésité entre l’écriture de textes et la pratique plastique. Longtemps tagueur, c’est cette dernière pratique qui subsiste et continue de le rendre libre et accessoirement visible. Il s’agit d’une alliance entre le sens et le dessin qui lui parait sans fin.
Sérigraphe au sein de l’Atelier Arcane depuis 2002, cette activité le garde en contact avec un certain monde artistique (impressions pour Jonone, Crash, Faucheur, Atlas, Tanc, Teurk, Spé….).
Des projets d’impression et d’édition voient le jour régulièrement.
La création du collectif 1984 en 2002/2003 le pousse à élaborer et à participer à des projets artistiques d’abord underground puis plus médiatiques (Exposition IN & OUT à Ivry sur Seine en 2011).
Il renoue aujourd’hui avec une pratique plus personnelle avec des travaux sur verre, sur mur (in-situ) et des installations visuelle ou vidéo.
http://badbeuys.ent.free.fr/
http://vincentlafuite.blogspot.fr/
http://youtu.be/WlFYy3e8ITM
http://youtu.be/ZX4RzlTIvsI
http://youtu.be/nTd92ei-VPQ
RDV à partir de 16h devant le M.U.R.XIII.
Puis a Petit Bain a 17h30.
En espérant vous y voir nombreux.
Le M.U.R.XIII
Lasco project :
Lek et Sowat, Terrain vagues et projection du film, "Tracés directs"
Boris Tellegen, Zone de faille
jeudi 21 novembre 2013, 19-22h
Palais de Tokyo M° Iena - Alma L8
Communiqué
Depuis septembre 2012, Lek et Sowat se sont emparés des entrailles du Palais de Tokyo : des espaces secondaires, dedans dehors, des lieux sécuritaires inexploités entre la rue et l'institution. Leur architecture minimaliste marquée par le temps rappelle les lieux précaires et périphériques empruntés par les graffeurs : les friches industrielles, les dépôts de trains.
Inauguré en décembre 2012 et actualisé en novembre 2013, ce terrain vague expérimental présente un travail collectif en plein work in progress réunissant une cinquantaine d'artistes issus du graffiti. De générations et de démarches différentes - de ceux qui développent leur travail dans les terrains vierges jusqu'aux plus radicaux qui n'interviennent que sur les trains et les métros - tous exploitent dans leurs peintures les contraintes de l'environnement.
Créant un parcours en guet-apens plongé entre lumière et obscurité, Lek, Sowat, Dem189 et leurs invités ont déconstruit l'espace et lacéré l'architecture, imposant un code couleur noir-blanc-rouge, peintures récupérées dans les stocks du centre d'art. Cette immersion monumentale enveloppe le public dans un territoire éclairé brutalement au néon. La confrontation avec ces murs peints de façon autoritaire révèle des détails précieux, parfois détruits (mais archivés), chaque artiste ayant apporté son tracé, sa gestuelle, son histoire, sa posture, dans une composition vaporeuse et furtive où les égo et les styles se recouvrent et s'entrechoquent. Une zone saturée de peintures dans laquelle Larry Clark est venu tourner en juillet 2013 plusieurs scènes de son film "The Smell of Us".
Lek (né en 1971) et Sowat (né en 1978) mènent en commun une pratique de l'Urbex, l'investissement de lieux en friche, chargés d'histoire. Dans leurs fresques à grande échelle, le vocabulaire typographique traditionnellement utilisé dans le graffiti est mené vers une forme d'abstraction architecturée. En 2010 ils ont transformé un centre commercial désaffecté au nord de Paris - 40.000 m2 de ruines ayant accueilli Roms, prostituées et toxicos- en un centre d'art illégal et éphémère. Un hommage collectif au graffiti désormais condamné, archivé dans un court métrage et dans l'ouvrage Mausolée - résidence artistique sauvage (éditions Alternatives, 2012).
Artistes associés :
- 1ère session : ALËXONE, AZYLE, BABS, BOM.K, COKNEY, DEM189, DRAN, HONDA, HORFÉ, KATRE, LEK, OUTSIDER, RIZOTE, SAMBRE, SETH, SOWAT, SWIZ, VELVET, WXYZ, ZOER
- 2nde session : ALËXONE, PHILIPPE BAUDELOCQUE, DRAN, HOCTEZ, JAY ONE, KAN, LEGZ , SILVIO MAGAGLIO, NASSYO, O'CLOCK, SEBASTIEN PRESCHOUX, ROTI, SKKI, et des invités surprises…
Et aussi : ALZO, BADHYPNOZ, BRUSK, BORE, BORIS, LARRY CLARK, CYRIAK, DEMON, DRAS, EMOY, GOMER, GRIS1, HOBZ, INÉ, JACE, JAW, KÉBOY, KENO, KENCE, MEKO, MR. QUI, NEXT, NIBOR REILUOS, MARTHA COOPER, OGRE, ONDE, PEAMS, RUSTY, SAEYO, SINDÉ, SIRIUS, SMOE, SODA, TCHEKO, TEURK,WO, XABY...
Curateur : Hugo Vitrani
Boris Tellegen
Croisement de lignes noires et intersections de verticales chrome, rose et orange fluo, se prolongent en fils tendus. Des compositions graphiques superposées façon fragments de lettres déstructurées, il ne reste plus que la dynamique enfouie sous du placo fissuré. Foudre noire et argentée crachée à l'extincteur trafiqué, arme Do It Yourself des peintres adeptes du vandalisme à très grande échelle. Ombres portées, reflet du plafond sur les murs, jeux de miroirs brisés créant des effets de symétrie et de dissymétrie : dans sa "Zone de Faille", Boris Tellegen lacère l'espace et se confronte à l'architecture pour provoquer de nouvelles perspectives.
Boris Tellegen articule son parcours visuel comme un dialogue architectural. Au centre de la composition, l'imposante canalisation traverse la zone. Puis il prolonge la rigueur répétitive du plafond coupe-feu, et détourne les repères techniques fluo tracés à la bombe de peinture par les architectes lors du chantier du Palais de Tokyo. Son installation précaire en strates de placo, miroir et film plastique transparent - comme le vestige d'un mur en ruine - fait apparaitre un schéma de construction inachevé.
Boris Tellegen, né en 1968 et travaillant à Amsterdam, est un des pionniers historique de l'école du graffiti européen, répondant aux canons du graffiti américain. Sous son blaze "Delta", Boris Tellegen était au coeur de la connexion artistique entre Londres, Amsterdam et Paris qui a bouleversé les années 1980 à l'époque des crews CTK, USA, TCA et BBC. Delta a amené la perspective et la 3D dans le graffiti, mixant son travail de lettre avec sa formation d'ingénieur. Son travail a été publié dans les ouvrages historiques du mouvement. Il a été présenté dans les expositions d'art urbain les plus importantes, dont, en France, celle de la fondation Cartier en 2009.
Depuis une dizaine d'années Boris Tellegen s'est émancipé de son nom de graffeur et des lettres pour développer des installations complexes sur la thématique des murs et de leur charge symbolique (enfermement, frontière…). Il utilise désormais le graffiti dans son travail comme un médium, au même rang que l'architecture, le design industriel, la peinture : autant de matières qu'il assemble, recouvre, déchire pour perturber l'espace en créant des paysages abstraits et graphiques. Brutale ou fragile, en béton, en bois ou en papiers déchirés, l'oeuvre de Boris Tellegen - entre violence, fragilité et chaos - fonctionne comme un écho des catastrophes naturelles et sociales (faillite d'une société post-industrielle, décroissance, crise climatique).
En marge de leur présence officielle, Lek et Sowat ont invité secrètement vingt artistes issus de la rue pour travailler en tracés directs - avec de la craie et de l'eau - sur un tableau noir du Palais de Tokyo, support des médiateurs de l'institution. Le court-métrage "Tracés Directs" qui présente cette expérience clandestine - oeuvre saccadée et monochrome - questionne le passage de la rue à l'institution et révèle le surgissement des lettre, la violence de la destruction, la fragilité de la trace. "L'éphémère est nécessaire pour créer la rage qui pousse vers autre chose. Elle motive à être différent, ne pas être statique", explique Lek. Sowat complète : "Dans ce film en time-lapse, il s'agit de donner l'impression de découvrir des oeuvres à travers les vitres d'un métro lancé à pleine vitesse". Le film s'achève avec un abécédaire tracé par Jacques Villeglé, hommage à la résonance politique des lettres anonymes bombées dans les rues du monde.
Artistes associés :
PHILIPPE BAUDELOCQUE, WXYZ, ALËXONE, SMO, L'OUTSIDER, BABS, SKKI, JAY ONE, TCHEKO, APOTRE, KAN, SEB174, SAMBRE, NASSYO, POPAY, SPÉ, FLEO, DEM189, SWIZ, JACQUES VILLEGLÉ (par odre d'apparition)
Inauguration du Glazart réinventé par Kazy, Kylam et Kermit Dee,
La façade peinte jusque là par HOBZ et les murs intérieurs sont refaites par Kazy et Kylam & Kermit Dee.
sur invitation : envoyez un mail à invitations@glazart.com en indiquant votre nom et prénom.
(Attention ! Nombre de places limité)
Vendredi 29 novembre 2013, dès 20h
Glazart M° porte de la villette, sortie bd de la villette
Communiqué :
Nouvelle façade extérieure par le street artist Kazy, nouvelles toilettes et murs intérieurs repeints par Kylam & Kermit Dee, nouvelle terrasse, nouvelle tarification avec une baisse significative des prix d'entrée : êtes-vous prêts pour un Glazart réinventé ? Toute l'équipe vous convie à venir découvrir ça de vos propres yeux à l'occasion d'un pot d'inauguration festif et plein de surprises !
A l'occasion de cette joyeuse soirée, vous pourrez apprécier les oeuvres de Kazy et Kylam & Kermit Dee, des dj sets de nos partenaires (Jekyll & Hyde, Vice, Tsugi, etc.), la présentation de nos tout nouveaux Tee-shirts Glazart, un food truck pour combler votre faim, des stands de merchandising (Black Market, Stoned Gatherings,...), des expos photos (Brian Ravaux...), un baby-foot, des projections vidéos, le tout bien sûr arrosé de punch offert par la maison ! Les premiers arrivés auront même droit à un petit cadeau de Noël...
Vernissage et perf de l'expo de pochettes des King's Queer Art Collection,
exposition des pochettes de l'album customisées par une série d'artistes dont Sara Chelou et Down Town,
jeudi 14 novembre 2013, dès 18h
performances multidisciplinaires des King's Queer avec
Pierre Mikailoff ( écrivain, Paris)
Kim Prisu ( peintre, Portugal)
Sara Chelou ( Peintre, Paris) )
Frederic Weigel ( multimédia, Japon)
DownTown ( peintre, Paris)
exposition du 14 novembre au 1 décembre 2013
galerie Dufay-Bonnet, 63 rue daguerre P14 M° gaité / denfert
Communiqué :
King’s Queer, groupe de musique bisontin, se lance dans le projet « Special Cover Collection »
King’s Queer, puisent depuis toujours son inspiration dans la littérature mais aussi dans la peinture, le graphisme, la photographie…
Alors, en guise d’hommage et par amour du partage ils ont proposé de mettre à disposition 30 pochettes de leur vinyle ”Amours et Révoltes” au recto vierge à des artistes renommés dont ils apprécient le travail.
Depuis l’apparition du vinyle, de nombreuses pochettes de disque sont devenues mythiques, des œuvres d’art à part entière qui ont marqué l’histoire contemporaine…. Qui ne se souvient pas de la célèbre banane d’Andy Warhol pour un disque du Velvet Underground?
Sortir un 33 tours aujourd’hui c’est s’inscrire dans une certaine démarche, une empreinte qui résiste au temps, laisser un « objet » aussi bien sonore que visuel.
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