Ces temps-ci, la rue saint Honoré, assez calme d’habitude d’un point de vue art urbain, reçoit la visite de 2 artistes. Après Above, c’est liox qui accroche ses dessins.
On retrouve ses Marianne, certaines sont des modèles déjà vus, d’autres sont plus inédites.
Trajet rue saint Honoré : on part de l’angle de la rue royale pour finir devant Colette, rue du 29 juillet.
Photos prises le 8 octobre 2010
Sur un poteau, au passage piéton de la rue saint Honoré, croisant la rue royale, Marianne Cosette, avec un bonnet phrygien veilli, usé, un un visage de Marianne jeune, mais triste et pleurant de l’œil gauche.
Traces de couleurs pour le drapeau français miniature cousu sur le bonnet.
Sous le visage, en lettres cursives manuscrites noires : Marianne Cosette / Liox 10
Juste après le passage piéton, sur une borne électrique, O larmes etc…, un classique des Mariannes : Marianne vue de profil, tournée vers la droite, une larmes bleu blanc rouge coulant de l’œil gauche, sous le visage, en lettres cursives manuscrites noires : O larmes etc… puis dans le coin supérieur droit du dessin : Liox 10
Au fil de la rue, on rencontre trois mêmes dessins, représentant Marianne, de profil, tournée vers la droite, en bonnet, la tête assez étroite en largeur, le nez hypertrophié, allongé, comme Pinocchio et coloré de bleu blanc rouge. Sous le visage, en lettres cursives manuscrites noires : libertégalitéfraternité / liox 10
Le premier se trouve sur un poteau d’éclairage, le second sur la tranche d’une borne électrique à l’angle avec la rue du 29 juillet, le troisième sur un poteau d’éclairage, face à Colette, également à l’angle de la rue du 29 juillet, faisant face au second, séparés par le passage piéton.
En entrant chez Colette, après avoir pris les magazines gratuits à l’entrée, j’ai croisé Liox en personne, qui prépare actuellement une expo collective à l’aftersquat 59rivoli et m’a raconté ses relations avec la police au sujet du collage de ses dessins (le fait que se soit un bout de scotch double face comme fixation passe).
En sortant de Colette, que vois-je ? Une nouvelle Marianne était apparue, de l’autre côté du passage piéton, sur la borne électrique. Une Marianne, de profil, tournée vers la droite, le bonnet usé, le visage vieilli, délabré, comme celui d’une sorcière, la peau marquée, l’œil rond noir avec une pupille informe, trois dents restantes coloriées en bleu blanc rouge. Sous le visage, en lettres cursives manuscrites noires : Marianne (en retraite), puis dans le coin supérieur droit : liox 10
Un inédit, celui-ci, que je me suis empressé de prendre, puisque les dessins de Liox sont faits pour être décrochés, volonté de l’artiste. D’ailleurs, pour celui près de la place Vendôme, une fille était en train de le regarder avec envie et amusement. Après avoir pris la photo, je lui ai dit qu’elle avait le droit de le prendre. Elle est repartie avec contente.