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Vernissage de l'exposition,  Le rouge et le blanc, organisée par André Bendjebbar avec installation de Jérôme Mesnager

 

 

mercredi 11 septembre 2013. 12-14 heures.

sur réservation

 

 Du mercredi 11 septembre au dimanche 22 septembre 2013.

 

 

 

Communiqué 

Les peintres du bagne

Lisez les dictionnaires des arts, les répertoires des peintres, en vain trouverez-vous présents les noms des Grilly, Prenefato, L.K., Lagrange… Ces noms d’hommes presque inconnus, condamnés au bagne de Guyane, portèrent la livrée rouge et blanc des forçats de Guyane. Ils étaient bagnards et peintres. Leur évasion fut l’évasion picturale. Pour la première fois à Paris, l’Orangerie du Sénat, présentera des œuvres de peintres bagnards et de surveillants militaires qui donnèrent à voir ce qui était interdit de filmer et de photographier dans l’univers pénitentiaire. Ces peintures saisirent ce qu’aucun œil d’appareil photographique ne put jamais saisir. Au rebours de l’inhumanité si souvent décrite par la littérature, l’exposition Le Rouge et le Blanc se souvient de la leçon du bagnard Fiodor Dostoïevski : « Là-bas aussi, sous un habit de forçat et d’assassin, on peut trouver un cœur d’homme ».

Le peintre contemporain Jérôme Mesnager contribue par sa sensibilité à illustrer le thème de l’exposition. Le collectionneur et érudit Philippe Zoummeroff prêtera des œuvres inédites de peintres et surveillants militaires. Cette rencontre de septembre 2013 sera l’occasion de rappeler le combat contre le bagne que livra le député de Guyane, Gaston Monnerville, futur président de la Haute Assemblée. Elle présente un dossier sur la naissance et la mort du bagne. Elle montre qu’il ne suffit pas de punir pour faire bonne justice.

André Bendjebbar. Historien- auteur-réalisateur. Commissaire-général de l’exposition

andre.bendjebbar@gmail.com

06 17 49 05 60 ou 01 77 46 43 27