posté le 11-09-2013 à 01:24:17
Vernissage de l'exposition collective, (dé)construction, avec Rero, Backslash, 17-21h (jeudi 12 septembre 2013)
Vernissage de l'exposition collective, (dé)construction,
avec Rero, Xavier Theunis, Boris Tellegen, Michael Zelehoski
Jeudi 12 septembre 2013, 17-21h
Backslash, 29 rue notre dame de nazareth P3 M° temple L3
Communiqué
Backslash est heureuse de dédier son espace à quatre artistes de différentes nationalités dont les codes et les formes de chacun se retrouvent autour du thème « construction\déconstruction ». Les plasticiens investissent la galerie de leurs mediums privilégiés et proposent un parcours où des œuvres plus intimes viennent rythmer des installations monumentales.
Les recherches du Belge XAVIER THEUNIS s’axent autour d’une certaine forme d’humour en regard de grands mouvements de l’histoire de l’art, du design et de l’architecture. Son obsession décorative magnifie une précision plastique parfaitement maîtrisée au travers de monumentales œuvres de collages où le plan met le volume en valeur. Ses jeux de constructions abstraites dans lesquelles l’artiste fait montre de son excellente maîtrise de la couleur encensent des compositions à la fois déroutantes et énigmatiques.
Le Hollandais BORIS TELLEGEN, dont l’exercice sur le bois et le papier traduit son intérêt pour les questions écologiques, positionne l’ingénierie et ses nombreuses possibilités plastiques à travers des assemblages monumentaux où l’approche esthétique rejoint parfaitement les notions de construction et de finalité de ses explorations. Chaque pièce minutieusement composée et maquettée en amont ne laisse aucune place à l’aléatoire dans l’esprit de cet architecte du chaos.
L’essence même du travail de l’Américain MICHAEL ZELEHOSKI se traduit par un jeu de déconstruction puis de reconstruction. Influencé par certains mouvements artistiques historiques, et notamment le cubisme analytique, l’artiste désassemble des objets trouvés dans la rue, les découpe à travers un schéma bien précis et leur redonne une tridimensionnalité par le biais d’un système de composition parfaitement plan. Après cette désarticulation préalable et ce processus de transformation artistique, l’objet reprend vie dans une perspective ingénieuse tout en conservant la forme plane de l’œuvre afin de questionner le regard du spectateur.
Le travail du Français RERO, dont les fameuses lettres barrées jalonnent l’espace public, notamment ce printemps dernier sur la façade du Centre Georges Pompidou, se situe à la frontière entre intérieur et extérieur. Les expositions de l’artiste proposent à chaque fois une impressionnante scénographie où les œuvres s’immiscent dans une reconstitution de l’espace urbain en friche et plus particulièrement des lieux abandonnés, source intarissable de ses recherches plastiques.