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Titre du blog : cristal-arturbain
Auteur : cristal-arturbain
Date de création : 20-06-2008
 
posté le 09-07-2014 à 16:13:43

Vernissage de l'exposition, Mouvement, Du terrain vague au dancefloor, galerie Celal, 18h30-21h (jeudi 10 juillet 2014)

Vernissage de l'exposition, Mouvement, Du terrain vague au dancefloor,

 

 jeudi 10 juillet 2014, 18h30-21h

 

 

galerie Celal, 45 rue saint-honoré P1 M° chatelet / les halles

 

 

 

 

 

 

 

Communiqué :

 

 Après la récente réédition par LO/A Édition, du livre « Mouvement. Du terrain vague au dancefloor », en accord avec les auteurs du livre , la Galerie Célal et Fabien Hulin ont décidé de consacrer une exposition mettant en scène la naissance du graffiti et du rap français, à Paris au début des années 1980.

Une collection et un livre, fondamentaux pour comprendre et voir la naissance d’une révolution esthétique comprenant musique, danse, mode et arts visuels, qui a marqué toute l’évolution des « esthétiques urbaines » jusqu’à nos jours.

 

Un fonds exceptionnel.

La particularité et l’exceptionnalité du fonds réalisé par Yoshi Omori provient du fait qu’il fut, peut-être sans le savoir au début, the right man at the right place : emporté par le mouvement de naissance du « Graff », travaillant sur ce qu’il voit au terrain vague de Stalingrad, cette vague qu’il voit se déployer sous ses yeux, il a produit ainsi une archive exceptionnelle, document tout à la fois esthétique, social et culturel.

Yoshi Omori a capté par sa présence opportune le moment de gestation de ce qui deviendra la scène rap parisienne, et portraituré in vivo ceux qui feront et inventeront le graffiti français (sur de nombreux clichés, on peut ainsi reconnaître des « personnalités » aujourd’hui célèbres). Le point nodal de ces rencontres est, on l’a dit, le terrain vague de Stalingrad, à Paris. C’est là qu’il réussit à croiser la plupart des jeunes pas-encore-artistes mais aussi l’ambiance des premières soirées hip-hop, les séances clandestines de ‘graf’, l’univers quotidien d’un quartier populaire en changement, le portrait de cette jeunesse inspirée par une forme d’art, un mode de vie et la révolte issues des ghettos noirs américains.

 

Une opportunité de revenir sur ce que fut la naissance de la forme d’art centrale de notre époque pour le cas français.

L’exposition est l’occasion de voir comment et dans quel contexte sont apparues ces formes et ces esthétiques dites urbaines, mais aussi d’en reconstituer ce que furent les gestes essentiels de ses acteurs. En même temps, ceux qui apparaissent en première ligne, photographiés par Yoshi Omori, sont aussi ceux dont on peut suivre la trace à travers leur production contemporaine. C’est pourquoi le pari de la Galerie Celal a tenu, sur la proposition de Fabien Hulin, à montrer et exposer l’œuvre de ces artistes pour illustrer d’une part la fluidité de ces parcours artistiques, mais aussi la continuité et la fidélité au moment fondateur.

L’exposition s’articule ainsi autour de différents parcours, s’appuyant sur le fond Omori d’une part, mais aussi sur des objets-archives et la production contemporaine de certains de ces artistes : Victor Ash , JamesTCG , Bando, Meo , Psyckoze, Skki , Jayone , Shoe , Dark , Faz , Mode2 , Moze , Darco , Sidney.