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Liox au détour d'une rue à ménilmontant (janvier 2010)

Le 18 janvier 2010, profitant d'un vernissage dans le quartier Oberkampf,en remontant,  je me suis baladé dans les rues de Ménilmontant, avec ives, à la recherche de l'actualité récente de l'art urbain dans le quartier.

Place Ménilmontant, rue de Ménilmontant, rue Delaitre, rue sorbier, rue juillet, rue boyer, rue Henri Chevraux, rue de la Marre. De novueaux collages et pochoirs, le retour à Paris de WK Interact et ses maitresses SM, une pieuvre de Nuaj, les pochoirs de Pitr, etc.

Parmi tous cela, 2 dessins de Liox, qu'on n'avait pas croisé depuis un certain temps. En dessin, du moins, parce que croisé physiquement à la foire d'art contemporain qui se déroulait sur les quais du pont Alexandre III, en off de la FIAC.

Rue Oberkampf, sur le panneau du M.U.R.

Artiste présenté sur le M.U.R. : MIKA

Papier canson à l'encre de chine et au crayon de couleur noir, bleu et rouge.

Marianne XXL sous le portrait d'une Marianne carrée, agrémentée d'un triple menton aux couleurs nationales et à la cocarde révolutionnaire sur le coin droit de son bonnet phrygien.  

Un grossissement qui rappelle La république donnant le seins à ses enfants, de Daumier ?

Face à cette découverte, s'en est suivie une course poursuite en remontant oberkampf à la recherche des autres dessins qui pourraient avoir été collés dans la foulée, par Liox. Regards fixés sur chaque retrait de mur. Mais rien. Pour une fois que l'artiste urbain donne volontairement au public ses créations dans la rue et pas seulement les expose, on ne se prive pas du plaisir d'accomplir la finalité du geste de Liox. On les récupère, après prises de photos avant et après le décollage du dessin.

En redescendant la rue de Ménilmontant, on tombe sur un 2ème dessin de Liox,

rue Henri Chevraux.

 Papier canson à l'encre de chine et au crayon de couleur noir, bleu, rouge. Tête de marianne légèrement baissée en avant, yeux fermés, au-dessus d'elle une auréole bleu blanc rouge.

Puis l'inscription : Je vous salue Marianne.

La Marianne républicaine a remplacé la Vierge et les saintes catholiques de l'Ancien Régime.

Pendant la révolution, une nouvelle religion naquit, la religion laïque. Dans la liturgie républicaine, on ne salue plus Marie, mais Marianne.